“3…. 2…. 1… BONNE ANNEE 2012 !!!”
Complètement ivre, je vois tout au ralenti. Et quelle vision : je vois mes amies s’embrasser les uns les autres, et, en l’espace de quelques instants, une brochette d’humain.e.s se roulent des galoches. Franchement, les effets de l’alcool nous font faire des choses marrantes. C’est l’un des souvenirs les plus drôle de mon adolescence.
Sauf que, ce soir là, j’ai fini ma tête sur les genoux de mon copain de classe que je venais d’embrasser. Et je lui ai presque vomi dessus.
C’est également la soirée où j’ai avalé le plus de shots dans ma vie : avec une amie au bar, on s’était lancé le défi d’en avaler le plus possible, et de voir laquelle prendrait le dernier. Eh bien, si mes souvenirs jackdanielsés sont bons , on n’était pas loin d’une vingtaine. De la folie.
Evidemment, j’avais toujours une cigarette à la main. Je ne savais pas pourquoi mais, lorsque je commençais à boire, j’avais très envie de fumer. Un paquet entier pouvait descendre dans mes poumons en quelques heures, sans que je m’en rende compte.
Le lendemain, le mal de tête et la difficulté à respirer que nous partagions nous faisait rire. Parce qu’on n’avait absolument aucune conscience des problèmes que ça pouVAIT causer dans notre corps. L’image que j’en avais, c’était que, en allant ensuite faire du sport, tout s’évacuerait (spoiler : ce n’est pas du tout le cas).
J’ai touché à ma première cigarette à mes 14 ans, et c’était à la maison. Ma mère pensait que j’allais en être dégoûtée et m’a laissé le faire devant elle. Dans tous les cas, je ne lui laissais pas le choix : soit j’essayais avec elle, soit je le ferais dans mon coin avec des ami.e.s.
Même si sur le moment, j’ai trouvé cela immonde et que j’ai tout de suite toussé (c’était déjà un premier message du corps pour me dire “NE TOUCHE PAS A CETTE M****”), j’ai finalement succombé à la tentation de réessayer encore et encore aux soirées, jusqu’à ce que cela deviennent un passage “normal” de l’adolescence, comme un rituel.
J’y reviendrai plus tard sur ce point : ce qui m’a permis de remettre ces habitudes en question, c’est que je commençais à m’intéresser aux peuples indigènes, vivant encore naturellement, en bonne santé, sans addiction à ces produits modernes qui déciment des millions de personnes chaque année.
Quand on est entourée de personnes qui ont toutes le même style de vie, on ne se remet parfois pas du tout en question, parce que ça parait normal. Et c’est pour ça qu’on se retrouve aujourd’hui dans un monde où, les fastfood, les cochonneries vendues partout en magasin, sont acceptées. Parce que tout le monde, ou presque, le fait. Alors on suit le mouvement, en se disant que, s’ils le font, c’est que soit :
- C’est pas si grave que ça
- C’est neutre, que ce soit pour notre santé ou celle de l’environnement
Comme la Corida qui a été longtemps vue comme un simple divertissement alors que la base, ce ce jeu est tout de même de planter des pics dans le taureau jusqu’à l’abattre. Vu comme ça, c’est abject.
Je vais vous dire ce qui m’a permis de vraiment arrêter de moi-même l’alcool ainsi que la cigarette : prendre conscience de ce que ça faisait dans mon corps. Et je n’ai pas eu l’idée un matin en me levant d’aller chercher sur internet les dégâts que ça pouvait causer dans mon corps ; tout a débuté grâce à mon acné.
Mon corps était constamment en état inflammatoire (j’ai compris ça plus tard grâce à mes études en naturopathie) à cause de ce que je faisais entrer dans mon milieu interne (par la bouche). J’ai alors fait des recherches et petit à petit, on a retiré les produits industriels de la maison. Voyant les effets super positifs que ça avait, pas seulement sur ma peau, mais mon état de santé général, j’ai commencé à tout remettre en question :
- Est-ce que cet aliment est sain pour mon corps? Est-il naturel ?
- D’où provient ma nourriture ?
- Est-ce que les animaux sont en liberté ? Que mangent-ils ?
- Les produits que je mets sur mon corps sont-ils sains ?
S’en sont suivies plusieurs années de changements profonds dans mon hygiène de vie.
J’avais déjà commencé à arrêter la clope et l’alcool au lycée, et j’ai stoppé net vers mes 23 ans. Je n’ai pas tout de suite tout arrêté car, j’avais toujours cette image, qu’il y avait quelque chose de “cool” dans le fait de boire une bière, un verre de vin, de fumer pour avoir l’air plus adulte et plus classe.
Et merci dieu / l’univers / alumna, whatever, de m’avoir mis dans mon chemin toutes ces informations sur la santé : elle s’est tellement améliorée depuis. J’ai souvent été d’ailleurs frustrée de savoir que, autour de moi, j’étais la seule à avoir ces connaissances. C’est pour cela que j’ai commencé à partager du contenu en ligne en début 2020 : je ne pouvais pas garder ça juste pour moi et mes proches. Je devais aider d’autres personnes à avoir une meilleure santé.
Ma santé ne s’est pas améliorée que grâce à l’arrêt de ces deux substances, car il y a eu tout le côté alimentaire et psychologique avec, mais, wow, quel changement tout de même !
Avant de vous partager les effets positifs que ça a eu sur mon bien-être, j’aimerais vous apprendre ou vous rappeler, quelques “désagréments” causés par l’alcool, ainsi que la cigarette. Et ce n’est pas à prendre à la légère car, même si on est habitué et qu’on ne se rend plus compte des effets dévastateurs, ils sont bien réels :
L’alcool :
- Il empoisonne le foie : par exemple, en favorisant la production de radicaux libres, les cellules hépatiques du foie) se retrouvent endommagées.
- Il augmente les risques de cancer : le foie métabolise l’alcool est produit derrière une substance cancérigène qui peut endommager l’ADN, et donc, mener à des cancers.
- Il empoisonne le cerveau : il affecte les neurotransmetteurs ce qui provoque des effets dépresseurs sur le système nerveux ; on peut également se retrouver avec une perte de matière grise (un tissu cérébral) suite à la mort de cellules.
- Il amène des troubles digestifs : l’alcool irrite les muqueuses , c’est comme ça qu’on peut se retrouver avec des brûlures d’estomac, des remontées acides et des douleurs abdominales. En plus de cela, il abîme la flore intestinale qui est responsable de l’équilibre de notre système immunitaire. On tombe donc plus souvent malade et on se retrouve facilement avec des carences.
- Il perturbe le cycle du sommeil
- Il fait chuter le système immunitaire : en détruisant la flore intestinale et en affaiblissant le foie
La cigarette :
- Elle augmente les risques de cancers : Contenant plus de 70 substances cancérigènes, on comprend bien comment une seule cigarette peut déjà augmenter les risques. Ces substances endommagent tout comme l’alcool, notre ADN. De plus, la fumée entraine une inflammation chronique des tissus de notre corps. En faisant cela, les cellules peuvent se modifier et entraîner des cancers.
- Les risques de maladies cardio-vasculaire : De même, toutes ces substances abîment les parois des vaisseaux sanguins, ce qui netraine une inflammation et un durcissement de ceux-ci. Le tabac entraine la coagulation du sang ce qui favorise le risque de formation de caillots.
- Fragilise les gencives : Toujours dans le thème de l’inflammation chronique, il en entraine également dans la bouche, et les gencives sont touchées. Les fumeurs développent d’ailleurs plus facilement des maladies parodontales.
- Peut apporter de l’infertilité : en affectant la qualité des ovules et en perturbant le cycle menstruel chez les femmes. Chez les hommes, il diminue le nombre et la qualité des spermatozoïdes. L’embryon se retrouve alors directement affecté et la probabilité de fausses couches augmente.
- Elle impact la peau : la peau s’assèche, le collagène disparait, le visage est plus creusé.
- Elle fait également chuter l’immunité
Oh, des effets négatifs, il y en a beaucoup plus que cela. C’est juste une mise en bouche !
C’est ce genre d’informations qui m’ont aidées à arrêter pour de bon; Tout comme pour l’alimentation transformée. Quand je prends conscience de ce qui se passe vraiment, je peux alors faire un choix éclairé, avec toutes les infos dont j’ai besoin.
J’ai toujours trouvé que, simplement dire “Tu devrais arrêter de fumer, ce n’est pas bon pour toi”, reste faible. Il n’y a pas assez de bonnes raisons dans la tête de la personne pour arrêter. Cependant, avec ce genre d’informations, il est plus difficile de ne pas y penser.
Et donc, voici toutes les choses positives que j’ai remarqué en arrêtant ces produits toxiques :
- Le premier et le plus rapide : je n’avais plus de gueule de bois et les poumons en feu lors des lendemains de soirées. J’étais souvent la première levée, en forme.
- J’ai arrêté de puer : Oui parce que, la cigarette, c’est dégoûtant. J’empestais toujours la clope, et même si j’y étais habituée, j’étais contente de me doucher pour faire partir l’odeur. Et puis la consommation d’alcool avait fini par me provoquer une mauvaise haleine, en perturbant ma flore buccale.
- Le sport était plus facile à pratiquer : je n’avais plus d’essoufflements qui arrivaient rapidement, et une bien meilleure endurance.
- Un meilleur sommeil : Comme on l’a vu plus haut, ces drogues impactent le sommeil. Je sais que, certaines personnes pensent mal dormir sans aller fumer une clope ou boire un verre pour profiter des effets sédatifs. Mais c’est juste un leurre. Parce qu’on peut très bien dormir sans, voire, bien mieux (ce qui a été mon cas).
- De meilleures relations : Côté social, je suis contente de savoir que parmi mes amies, la plupart ne fument pas, ou du moins pas directement devant moi, parce qu’elles respectent mon choix et ma santé. Et même si la plupart boivent encore, on passe des soirées mémorables en faisant autre chose : sorties, restaurants, voyages, enfin bref, toutes ces autres choses qu’on peut faire sans besoin de ça 😉
- Des organes en forme : J’étais très souvent malade ado. Pas seulement à cause de l’alcool et de la cigarette, mais également des poisons trouvés dans l’alimentation moderne. Néanmoins, j’ai tout de suite senti les bénéfices énormes que je tirais déjà à les enlever de ma vie.
- Financier : Sans compter les quantités d’argent que je dépensais dedans. Ce n’est pas le plus important, mais c’était tout de même conséquent, sachant qu’un paquet de cigarette est aujourd’hui en France a 10 euros et que ça va continuer d’augmenter (alors qu’ils devraient simplement en interdire la vente en sachant le nombre de personnes que cela tue chaque année). Mais bon, ça leur rapporte un paquet d’argent !
Je vous donne un dernier point de vue dessus : je ne trouve pas qu’on profite plus de la vie en buvant ou en fumant. Je ne pense pas qu’on se fait “plaisir” une fois de temps en temps en allant au bar pour prendre un verre de rhum. C’est juste un acte social qui vient de la culture dans laquelle on a grandi. SI vous allez voir d’autres cultures qui ne boivent pas et ne fume pas, elles trouvent cela fou que l’on en consomme autant et ne s’étonnent pas qu’on ait autant de problèmes de santé. Imaginez le nombre de places en plus qu’il y aurait dans les hôpitaux et chez les médecins si on avait toutes et tous un mode de vie sain. Car oui, même si la médecine moderne sauve énormément de vie chaque année, elle pourrait être soulagée d’un poids ENORME en ayant une population avec de bonnes habitudes.
Malheureusement, on ne nous éduque pas dessus. Il faut souvent aller chercher soi-même et se remettre en question. Pas tout le monde pense à le faire, et beaucoup n’en ont pas envie. Parce que ça leur demande de l’effort de changer, d’aller à l’encontre d’une habitude bien installée.
Mais ça en vaut la peine. Largement. Vous serez tellement mieux dans votre peau, dans votre tête. Vous retrouverez une meilleure peau, de plus belles dents, des organes plus sains. Vous serez aligné avec cette valeur de réellement prendre soin de vous, de vous respecter, et d’aller à l’encontre de vos habitudes malsaines qui détruisent votre corps.
Votre corps est un temple, respectez le autant que faire ce peut, avec les données que vous avez.
J’espère que cet article a pu vous en apporter de nouvelles.
Prenez soin de vous.
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